Les montagnes du Velay

(The moutains of Pomeroy – fin XIXème - George Sigerson)

 

[Le soleil] se levait sur un jour lumineux                              

Une alouette chantait sa liberté                                             

[Un‘ fille] à sa fenêtre attachait ses cheveux,                       

Boucles d’or et champ de blé                                                  

Qui regardait-t-elle la joie dans les yeux                    

Sortant de l’obscure forêt                                                     

Le fameux Louis un rebelle audacieux                                 

Des montagnes du Velay                                                      

 

Dès l’aube souvent dans le petit matin

Souvent le soir au crépuscule incertain

[Pour la voir] il se hissait agile à son balcon

Qui dominait le Lignon

Ils s’étaient juré amour et loyauté

Rien ne saurait les séparer

Et aucun pouvoir ne les arracherait

Aux montagnes du Velay

 

Cher amour dit-elle je suis effrayée

L’enn’mi qui guette est cent fois plus fort que toi

Et tu fus suivi dans la basse vallée

Puis au travers des grands bois

Mon père s’emporte quand il entend ton nom

Il ne veut te voir qu’au gibet

Garde-toi dit-il de Louis, ce vagabond
Des montagnes du Velay

Couplet instrumental

 

Ne pleur‘ pas ma bell‘ ne tremble pas pour moi 

Et ne crains pas que l’ennemi ne me prenne

Car la liberté sauvegarde le bras

De ceux qui la soutiennent

Viens-t-en avec moi quitte ce père cruel

Sur ma vie je te défendrai

Libre comme l’alouette dans le ciel

Des montagnes du Velay

 

Ce ma/tin-là elle fuit la maison

Du rude père qu’ell‘ ne reverrait jamais

Le cœur plein d’amour prit la sente en surplomb

Qui monte à la forêt 

Mais la brume vint la tempête rugit

Et dans les gorges se noyait

La pâle fiancée que pleure encore Louis

Dans les montagnes du Velay

 

Facultatif :

[Le soleil] se levait sur un jour lumineux

Une alouette chantait sa liberté

[Un‘ fille] à sa fenêtre attachait ses cheveux

Boucles d’or et champ de blé